À la fin des années 90, Nevenka Fernández, est élue à 25 ans conseillère municipale auprès du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez. C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée pendant des mois par le maire. Pour s’en sortir, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès.
... de Iciar BOLLAIN,
Espagne, 6 novembre 2024, 1h50.
Cineuropa.org :
En complicité avec sa coscénariste, la cinéaste Isa Campo (avec laquelle elle a déjà collaboré sur Maixabel), à partir du livre Hay algo que no es como me dicen de Juan José Millás, la réalisatrice tranforme l'affaire Nevenka (sur laquelle un documentaire a été réalisé en 2021 par Maribel Sánchez-Maroto qu’on peut trouver sur Netflix) en un long-métrage qui combine des éléments de thriller, de film de terreur psychologique et de drame familial et social. En accompagnant avec la caméra l’héroïne, sans la quitter, le film cherche à gagner l’empathie du spectateur pour cette victime d'une situation stressante, paralysante et démentielle qui l'a submergée et lui a fait tant de mal, car elle s'est retrouvée seule face à un danger que la société autour d'elle, lâche, ne voulait pas voir.
SOIREE DEBAT
Les TOC avec pensées intrusives suicidaires
Soirée thématique avec débat animé par deux représentants de l’AFTOC (Association Française des Troubles Obsessionnels Compulsifs), qui expliqueront les mécanismes de cette maladie et répondront aux questions du public à l'issue de la projection.
Ozzy Taylor a tout pour être heureux mais il souffre d’un trouble obsessionnel compulsif. Entouré d’amis en or et de parents aimants, il affronte son obsession du suicide avec une joie de vivre indéniable.
aVoir-aLire.com :
Un drame campagnard et sans pathos pour évoquer un problème de santé mentale avec un tact rarement constaté sur un tel sujet au cinéma.
... de Hailey SPICER et Austin SPICER ,
États-Unis, 6 novembre 2024, 1h48.
Joan n'est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille ! Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune... Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amies et leurs histoires s’en trouvent bouleversées.
d'Emmanuel MOURET
France, 6 novembre 2024, 1h57
Abus de Ciné :
Rarement Emmanuel Mouret, dont le propos sur l’amour et les relations humaines est devenu de plus en plus juste au fil du temps, aura été aussi pertinent et drôle qu’avec ce "Trois Amies", triple portrait de femmes, liées par une forte amitié, que les usures et les élans de l’amour pourraient cependant mettre en danger.
Le Monde :
La souplesse d’écriture d’Emmanuel Mouret, son jeu sur les équivoques du langage s’appuient ici sur une mise en scène discrètement virtuose, qui sert sur un plateau de longues prises, variant selon les combinaisons des comédiens (en duettos, trios, quartettes, etc.).
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.
de Yuval ABRAHAM, Hamdan BALLAL,
Rachel SZOR et Basel ADRA
Palestine, 13 novembre 2024, 1h35
Première :
Au centre du cadre, Basel Adra, jeune habitant de Masafer Yatta, armé de son seul téléphone documente en quasi direct cette violence, à ses côtés, Yuval Abraham, journaliste d’investigation israélien scandalisé par les agissements de son pays. L’humanité se loge précisément à cet endroit, dans ce dialogue ininterrompu et sage entre deux amis qu’un apartheid tente de séparer.
Critikat.com :
Si No Other Land est un film précieux, c'est qu’il montre ce qui précède l’effondrement, contrairement aux images des chaînes de télévisions occidentales : on ne regarde pas de la même manière la destruction d’une école lorsqu’on a vu auparavant ce même bâtiment rempli d’enfants.
Les Fiches du Cinéma :
Porté par la force de ses images, ce film cosigné par deux Palestiniens et deux Israéliens est un documentaire coup de poing et un geste de résistance.
Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».
d'Agathe RIEDINGER
France, 20 novembre 2024, 1h43
TROIS COULEURS :
LaLe tour de force du film tient d’abord à sa manière de nous placer en immersion physique avec cette héroïne déterminée à se frayer un chemin au milieu d’un monde - celui des réseaux sociaux et du consumérisme narcissique - reposant sur une illusion et une sexualisation des corps mais n’offrant pas moins à des milliers de jeunes gens une possibilité d’émancipation et de reconnaissance sociale. Tout en décrivant les mirages d’une vie faite de luxe et de fantasmes, Agathe Riedinger reste en empathie constante avec sa protagoniste et déploie des merveilles de mise en scène pour épouser les mouvements de ce personnage sensible dont les liens affectifs et familiaux se font et se défont sous nos yeux. Liane devient par là une fascinante héroïne moderne qui prête une vive attention à son apparence et tente à coups de capsules ongulaires et d’extensions capillaires d’être regardée et aimée par une société qui ne lui fait pourtant pas de cadeaux.
Télérama :
Le regard posé sur cet univers est à la fois empathique et critique. La réalisatrice se tient au plus près de son héroïne, partage ses espoirs ardents et ses émotions violentes, mais condamne aussi, à bien des égards, ce à quoi elle croit et aspire. Portée par la bouillonnante Malou Khebizi, la jeune fille est elle-même un personnage complexe, obsédée par le désir des autres, incertaine du sien, à la fois naïve et endurante, capable de se défendre et de se tirer d’affaire face aux hommes insistants ou agressifs. Les dernières images de Diamant brut enfoncent le clou de cette ambivalence et font directement écho à celles d’À nos amours, de Maurice Pialat, avec Sandrine Bonnaire, autre adolescente embarquée vers le meilleur ou vers le pire, en tout cas, vers l’inconnu…