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Espace François Mitterrand à TARASCON

Les séances Ciné9 sont ouvertes à tout public

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Cher·es spectatrices et spectateurs,

L’association loi 1901 Ciné 9 s’emploie à défendre et promouvoir le cinéma d’auteur et le cinéma Art et Essai dans les salles de cinéma de l’Ariège. Cette association est ouverte à tous·tes depuis sa création en 2005 et les adhérent·es sont un soutien essentiel à ce projet culturel.
Grâce à ces adhérent·es, ses spectatrices et spectateurs et ses différents soutiens, cette association peut mener à bien une ligne de programmation exigeante et une politique d’animation active : soirées débats avec réalisatrices, réalisateurs ou intervenant·es, ciné-concerts, mini festivals …
Nous avons plus que jamais besoin de vous pour continuer à faire vivre ce lieu d’échanges et de rencontres autour du cinéma.
Vous pouvez télécharger le bulletin 2025 ci-dessous ou l'obtenir au guichet de vos cinémas.

Et vous pouvez choisir d'effectuer le règlement par virement, ou bien par chèque ou espèces transmis par courrier postal ou remis à  l'association.

Il est rappelé que les projections et les animations sont ouvertes à tous·tes,adhérent·es ou non.

 

Nouveauté à Tarascon !

Avec la carte d'adhérent à Ciné9, vous pouvez bénéficier d'un tarif réduit à 5€ la place (au lieu de 7€)

pour tous les films projetés au cinéma de Tarascon.

 

de Mo HARAWE
Somalie, 9 avril 2025, 2h14

 

 Un petit village du désert somalien, torride et venteux. Mamargade, père célibataire, cumule les petits boulots pour offrir à son fils Cigaal une vie meilleure. Alors qu’elle vient de divorcer, sa sœur Araweelo revient vivre avec eux. Malgré les vents changeants d’un pays en proie à la guerre civile et aux catastrophes naturelles, l’amour, la confiance et la résilience leur permettront de prendre en main leur destinée..

Les Inrockuptibles : 

Le film trouve ainsi, dans un formalisme épuré nourri par un imaginaire cinéphile varié, les ressources nécessaires pour être à la fois extrêmement attentif aux vibrations intimes de ses personnages et sensible à la réalité dans laquelle ils et elles évoluent.

mercredi 14 mai,    21h            

CinemaTeaser : 

La beauté du film, au-delà de l’image elle-même, sublime, à la fois naturaliste et forte en contrastes, réside dans la manière que le cinéaste a de traiter avec le même intérêt et la même tendresse chacun de ses trois personnages, qu’importe leur âge, leur sexe ou leur parcours. 

 

Les Echos :

Premier film somalien, tourné entre la mer et le désert, « Le Village aux portes du Paradis » marque la naissance d'un cinéaste majeur. 

 

Konbini : 

Aux antipodes des clichés misérabilistes, ce coup d’essai révèle un cinéaste. 

PRIX

DU JURY

 

FESTIVAL 

NTERNATIONAL

DU FILM DE

MARRAKECH

 

mercredi 21 mai,   21 h

 Un couple de paysans âgés vit paisiblement dans un petit village de la campagne ouzbek où il travaille la laine. Peu à peu, son existence se voit bouleversée par les sollicitations de ses deux fils, qui insistent pour faire pénétrer la technologie chez eux malgré leurs réticences – et avec une idée derrière la tête : démolir la vieille maison qu’ils habitent pour en construire une nouvelle, afin que le plus jeune fils, ayant réussi à l’étranger, puisse en faire sa résidence secondaire...petit village du désert somalien, torride et venteux.

de Shokir KHOLIKOV
Ouzbékistan, 16 avril 2025, 1h37

 

Lebleudumiroir : 

Shokir Kholikov filme ce couple avec un respect infini, il capte avec une grande délicatesse leurs gestes ancestraux et quotidiens, éclaire avec douceur leurs visages burinés et sévères. Au sommet de ce portrait, culmine une séquence. Filmés à ras du sol, ils retirent leurs bottes et se mettent à fouler aux pieds un mélange de terre, d’eau et de paille. La caméra remonte le long de leurs silhouettes alors qu’ils se tiennent par les bras pour se tenir en équilibre. Leur pantomime d’ouvriers du bâtiment (le résultat constituera l’argile nécessaire à la reprise d’un mur) se transforme en merveilleuse petite danse, d’autant plus émouvante qu’elle symbolise autant leur dépendance réciproque que leur ardeur commune.

 

Première : 

La cour d’une modeste propriété où vit et travaille un vieux couple au milieu de laquelle est installée une estrade qui sert de couchage. Comme chez Ozu, ce Dimanches, premier long-métrage de Shokir Kholikov, affiche une forme d’horizontalité, les corps se reposent entre deux efforts, les gestes lents et précis sont préservés par les remous d’un dehors qui ne sera que partiellement dévoilé. La caméra reste à hauteur, accueille plus qu’elle n’emprisonne les êtres. Le battement du film est au diapason des humeurs : lui, pas commode ; elle, plus docile. Toute personne extérieure qui entre dans le champ apparaît comme une menace à cette quiétude qui ne saurait supporter des injonctions (les rejetons du couple convoitent la propriété sous couvert de vouloir améliorer les conditions de vie de leurs parents) Espace à l’air libre, scène de théâtre où l’humanité toute entière se limiterait à deux âmes sereines. La mise en scène précise et délicate ressent la moindre vibration. Le cinéma à l’état le plus pur.

mercredi 28 mai,    21 h

 20 décembre 1989.

La Roumanie est au bord de la révolution. Les autorités préparent les festivités du Nouvel An comme si de rien n’était ou presque mais le vernis officiel commence à craquer. Dans l’effervescence de la contestation, six destins vont se croiser au fil d’une journée pas comme les autres. Jusqu’à la chute de Ceaușescu et de son régime.

de Bogdan MURESANU 
Roumanie, 30 avril 2025, 2h18

 

Avoir-alire : 

 Un film choral bien mené autour de la Révolution roumaine. Le mélange de drame et d’éléments de comédie grinçante, plutôt bien dosé, contribue à la réussite de l’ensemble.

 

Le petit bulletin : 

Tragi-comédie chorale à l'humour grinçant, Ce nouvel an qui n'est jamais arrivé observe les derniers jours du régime de Ceaușescu à travers une poignée de héros ordinaires. Bogdan Mureşanu peint la naissance de la révolte dans la quotidienneté, à l'aide d'une mise en scène moderne et d'une saisissante proximité. Il saisit une peur implicite tandis que les exactions du pouvoir irriguent le hors-champ des récits. Petit bémol paradoxal, le cinéaste, trop conscient de la force de son final (magistral) et obsédé par une volonté d'ampleur, étire ses histoires quitte à fragiliser le rythme général.

• MARDI 13 MAI à partir de 19H •  SOIRÉE OUVERTURE FESTIVAL DE CANNESRetransmission en direct de la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes puis projection en avant-première du film d’ouverture 

 

PROCHAIN ÉVÈNEMENT dont Ciné9 est partenaire